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Blut und Sekt

9 mars 2012

Feet Bare Cats

Parmi mes collègues du SAV godasses et chiffons, il y a de muliples talents. Je vous ai déjà présenté la charmante Cigùri, mais il y a aussi un garçon que l'on surnomme Gribouille, particulièrement sympathique, un mec 100% parisien qui ne se prend étonnament pas au sérieux. 

Son groupe s'appelle Bare Feet Cats. Et ils font de la musique assez Radio Novesque, électro, dub, soul, assez fraîche, avec la voix de Gribouille haut perchée façon Pharrel Williams... Je les ai vus en live dernièrement. Les structures de leur chansons ne sont pas figées malgré les contraintes de l'électro. Ils ont su garder une place pour l'improvisation, et on peut les voir s'échanger sur scène des regards de complicité étonnants. 

A la fin de leur set, ils balancent des rythmes un peu plus Dancefloor qui ne manquent pas d'enflammer leur public, qui est, disons le, à 90% féminin. 

Bref, les Feet Bare Cats retombent sur leurs pattes... 

 


BARE FEET CATS - NARROW STREETS von BareFeetCats

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9 mars 2012

Blog en friche

Voici un mois que je n'ai pas réecrit. Ma bonne résolution de début d'année n'a pas tenu longtemps. 

Je n'ai ni l'énergie, ni le temps, ni la confiance. Classique.

Et puis il y a eu mon billet sur la chanson Sadness de Shambhu and the True Love Hearts, qui a été posté sur le Facebook d'Ostgut Ton. Je ne m'y attendais pas. Ce blog je ne l'ai montré à personne pour l'instant. 

Evidemment, chez Ostgut Ton, ils n'ont rien compris, ils ont juste pensé que c'était une "nice french review". Ils n'ont pas saisi que j'étais moi même un membre du groupe.

Le Facebook d'Ostgut Ton ne m'a pas apporté plus d'une centaine de visites... Mais  cela prouve que tout le monde peut un jour tomber sur ce que j'ai écrit, pour peu que l'on fasse une recherche Google un peu précise. Flippant. 

En même temps, si j'écrivais pour moi, je garderais tout dans un cahier, et je ne le mettrais pas en ligne. Je suis constamment tiraillé entre une timide réserve et un désir constant de me mettre en scène. Du coup je ne poste presque jamais ma musique sur Facebook. J'ai trop peur d'être ridicule. A ce rythme là, je ne serai jamais un artiste reconnu. 

Ni un blogueur influent...

Bref, je vais essayer de m'y remettre, mais c'est un combat permanent.

 

6 février 2012

Saturday night

Et voici la revue de mon samedi soir, un de ces samedi soir berlinois, ou tu te dis que même si tu as fait la fête, tu n'as pas fait que des trucs débiles et que tu t'es un peu enrichi, au moins culturellement, ou plutôt sous-culturellement.

Je suis d'abord allé au HBC, le seul club de Berlin où l'on se sent comme à Paris, pour assister à deux shows que je voulais absolument voir. 

Il y avait d'abord le live de Mirco Mirgnani, un des deux larrons de la Tanz im Quadrat, musicien et vidéaste expérimenté, qui présentait son nouveau projet, Etudes pour Madame E. Beaucoup d'évènements incongrus sur scène, un violoncelliste, une danseuse, et Mirco qui bouge la tête en tournant des boutons, sans oublier des projections vidéos, des accessoires et des extraits d'une nouvelles de Gorges Bataille. Bref, rien ne manquait pour une perfomance totale, et le tout se prenait peut-être un peu trop au sérieux...

Autour de moi, tout le monde a tourné ce spectacle en dérision, mais moi, ça m'a plu et non, je n'ai pas peur de le dire. 

Une danseuse étrange, un violoncelliste androgyne portant des brettelles, une musique assez envoutante bien que résolument expérimentale, une ambiance très gothique belles-époque en noir et blanc. Le tout manquait certes un peu de cohérence, mais en tout cas pas de panache. 

Vous pouvez revoir Etudes pour Madame E mercredi à la Theater Kapelle. En attendant je vous propose une autre vidéo d'un mix de Mirco, quand il officie sous le nom de T.C.O :

Il y eut ensuite le concert de ma collègue Cigùri, aka Alice La Malice, qui est une fille charmante et que j'ai le privilège d'avoir comme collègue au SAV godasses et chiffons.

Une prestation maîtrisée, de jolies mélodies, une voix très intéressante et une électro dark pop de bonne facture. 

Alice la Malice fait tout elle -même, elle chante,  compose, maipule ses controleurs midi sur scène, fait ses costumes et ses vidéos. Je suis totalement impressionné par sa productivité. Le tout donne un univers très Heroic Nordic Fantsy. J'ai trouvé que cela manque toutefois un peu de rock'n'roll, voire de sensualité. J'aurais tellement aimé la voir se déhancher sur scène dans sa tenue elfique...

 

Ensuite, je suis allé à la soirée d'anniversaire de Dennis, un des plus gros fêtards que je connaisse. Une soirée incroyable, avec un couple de DJs japonais et mon ancienne prof d'allemand, Dörte, la plus freaky des toutes les profs d'allemand, et aussi Daniel, qui a mixé avec ses deux  game boys au coeur de la nuit ...

Je dois avouer, même si ce n'est pas facile étant donné que Daniel est l'ex de ma copine, que ses mixs de game boy sont totalement incroyables, j' en ai même pafois oublié que ses sons venaient de game boys... Ce n'est que du 8 beat, mais elles ont un son incroyable, juste un peu saturé, totalement appropriés à son style un tantinet Hard techno; 

C'est aussi un régal de le voir mixer sur ses game boy ave les boutons A et B,

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29 janvier 2012

Sadness oh Sadness

Et voici en quasi exclusivité le premier single de Shambhu and the True Love Hearts, publié par le prestigieux label Ostgut Ton pour leur 50ème sortie.

En Face B, Rummelsnuff, l'icône musculeuse  de l'age d'Or du Berlin Est alternatif

Un 45 tour garanti 100% Berghain Bounce Credit.

L'idee était de reprendre à notre sauce un hit d' Ostgut-Ton. On nous a donc commandé une reprise de Sadness, un morceau qui porte bien son nom, par Steffi, DJ officiant au Panorama-Bar.

Cela n'a pas été facile, croyez-moi... Le résultat est assez éloigné du morceau de Steffi et  c'est finalement la première composition originale de Shambhu and the True Love Hearts : un blues lancinant et minimaliste.

J'adore ce morceau, et je dis cela en toute objectivité bien sûr, je ne  dis pas cela parce que j'ai modestement posé quelque notes de clavier dessus, j'adore vraiment ce morceau. J'aime son ambiance sombre, la batterie acérée et la basse veloutée, la guitare tout en retenue, et puis le refrain qui s'emballe et qui culmine sur la partie instrumentale.

J'aime surtout la mélodie, la voix et les paroles de Shambhu, "la tristesse ce doux poison qui coule dans mes veines..." Cette phrase me déchire le coeur à chaque fois. Sérieusement... Je suis très sensible me direz-vous, mais c'est peut-être parce que je suis un True Love Heart.

 

27 janvier 2012

Juppé vs Hollande

2juppeholljpg


Quel duel, quel match, quel retournement de situation digne des plus grands combats de catch !

Au début, on a vu un Juppé extrêmement à l'aise, bien dans ses baskets d'ancien premier ministre. On se disait que le vieux lion n'allait faire qu'une bouchée du petit agneau

Et puis on a commencé à s'ennuyer ferme. Juppé a repris ses habits de technocrate austère faisant des comptes d'apothicaire et  on a eu peu à peu l'impression qu'à force de revenir avec une telles méticulosité sur les propositions de Hollande, il leur donnait finalement un certain crédit.

Et Juppé s'est mis dans la peau de l'opposition, allant même jusqu'à commettre des lapsus tels que "quand vous serez élu". Et c'est là que Hollande a été très bon, car c'est un homme qui aime la joute verbale et qui possède un certain art de la répartie.

Sur la TVA : "vous avez déjà augmenté la TVA (quand Juppé était premier ministe), cela n'a pas été une très bonne expérience",

Quand Juppé lui coupe sans arrêt la parole "Vous réclamez de la clarté, alors laissez moi au moins terminer"

Quand Juppé lui dit qu'il n'est pas candidat lui-même, Hollande lui rétorque "ne déséspérez pas"

Et quand Juppé ose lui parler d'arrogance, Hollande lui dit "en matière d'arrogance, chacun fera son examen de conscience" Juppé lui dit "Je l'ai déjà fait", et Hollande : "vous avez des rechutes possibles"... 

A la fin du débat, Hollande conclut. Juppé veut ajouter un mot. Le présentateur refuse, Juppé insiste. On s'attend à ce qu'il dise quelque chose d'incisif, de percutant, d'important, et là, il lève le petit doigt et dit : 

"Le favori du mois de janvier n'a jamais été le vainqueur de mai"

J'ai été stupéfait. Comment un homme de l'envergure de Juppé peut-il se muer en commentateur de bas étage... Il  avouerait presque son impuissance à convaincre pour ainsi invoquer une prétendue loi naturelle qui n'a été vérifiée qu'une seule fois en fait... Quand Chirac a battu Balladur il y a 17 ans.

Sans doute le meilleur souvenir politique de Juppé. Depuis, il n'a connu que le désamour et le déshonneur, la condamnation et l'exil.  Ce soir on a retrouvé le ton suffisant et péremptoire que toute la France (hors de Bordeaux) détestait, et qu'il semblait avoir perdu au Canada.

Quant à Hollande, sa voix s'est faite plus grave, plus confiante. Il a l'air moins naïf qu'au début de sa campagne. Derrière son air débonnaire, on sent une vive envie d'en découdre, on sent qu'il y croit.

Moi aussi, j'y crois..

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24 janvier 2012

My Baby's got a secret

Secret remix - Madonna by Lordamour

J'aimais beaucoup cette chanson quand elle est sortie, j'avais alors 12 ou 13 ans... A l'époque je trouvais Madonna ridicule, mais quand j'ai appris que cette chanson était d'elle et bien je me souviens avoir été surpris. Je crois même que ça m'a ouvert l'esprit...

Quand j'écoute cette chanson aujourd'hui, je n'entends plus que les guitares espagnoles et les string machines, et ça ne me fait plus rien.  Alors quand je suis tombé sur cet acapella, j'ai eu envie de faire un remix, pour retrouver ce qui m'avait touché dans cette chanson, à savoir, la mélodie, et puis ces mmmmhmmmh langoureux. 

A travers cet acte déséspéré, je recherche en réalité mon innocence perdue, ma fraîcheur d'antan, les premiers frissons de l'adolescence, et comme beaucoup d'autres, je succombe parfois à la nostalgie de cette époque pourtant bien pourrie, les 90's... 

 

22 janvier 2012

Ma fashion week

Etant donné que je ne suis à même de ne poster qu'une fois par semaine, à savoir le dimanche soir, autant que je vous fasse un résumé de ma semaine haletante, ma semaine fashion week. 

Lundi : Rien à signaler, une journée de boulot interminable une répétition le soir avec les Love Lanes

Mardi : Rien à signaler, une journée de boulot interminable et une répétition avec les Purcells, en vue d'un concert jeudi. 

Mercredi : commencé le boulot à 8h, autant dire aux aurores. C'est dur mais ça donne l'avantage de pouvoir profiter de sa fin d'après-midi. A cinq heure javais une petite réunion à Neukölln avec Shambhu and the true love hearts. Une sorte de thérapie pour apaiser les tensions et panser les blessures, donner un nouvel élan au groupe et envisager l'avenir avec sérénité. 

Cela a fini plus tôt que prévu, du coup j'ai pu filer à Rosenthaler Platz voir le show de mes copines Augustin Teboul. Ce fut à vrai dire mon seul rendez-vous fashion week de la semaine, cela a duré en tout et pour tout 45 minutes, le temps de discuter avec une quinzaine de gens et de boire 4 ou 5 cocktails. J'ai un faible pour les mondanités. 

Et puis à 20H30 il m'a fallu faire encore une répétition avec les Love Lanes, je suis rentré, je me suis fait un plat à base de poisson pané et de choux et je me suis couché. 

Jeudi : C'est le grand jour, le concerts des Purcells au Kaffee Burger... Du coup j'ai commencé le taf à 8h pour pouvoir faire les balances.On a fait 50 entrées malgré la promo sur Radio1, et plus de 800 invités sur Facebook... Petite déception, mais heureusement mes nouveaux collègues sont venus me voir et se sont laissé conquérir par le démon du rock'n'roll garage 60's beat brit pop. 

Le problème du rock'n'roll, c'est que pour chaque concert il faut trimballer des amplis d'une tonne et des instruments relativement encombrants. C'est le revers de la médaille. Et évidemment, il a fallu que la batterie du camion tombe à plat juste au moment où, vers 1H du matin, nous nous étions décidés à remballer. Il nous a bien fallu une heure pour trouver un automobiliste assez serviables pour s'arrêter et nous aider à la recharger. Depuis déjà deux ou trois heures, je n'avais qu'une seule envie, retrouver mon lit.

Vendredi : Après une longue journée de travail, je me suis rendu à un petit apéro avec mes camarades de Katzkab. Nous sommes allés ensuite dans le bar le plus pourri de Neukölln, le Supersonic. Il y avait Petra Flurr qui mixait, et la légendaire Mona Mur qui prenait des verres.   Ensuite on a décidé d'aller dans ce nouveau club de Neukölln, le Loftus Hall. C'est tenu par des irlandais, mais ce n'est pas un pub, c'est un club, et  qui ressemble comme deux gouttes d'eau au 3000 autres bars de Neukölln (à l'exception du Supersonic) avec du mobilier dépareillé, du papier peint psychédélique et des boiseries vermoulues. La musique était plutôt intéressante, de la House ni trop austère, ni trop disco, équilibrée quoi... 

Samedi : Un peu fatigué par la soirée de la veille, je me suis levé pour prendre le thé et déguster une bonne galette des rois faite par les blanches mains de Lady Gagathe, la reine de la galette après Ginette. Et puis on a décidé d'aller voir un film au Sony Center afin d'y savourer leur délicieux Nachos à la sauce Cheddar. 

Nous sommes donc allé voir Intouchable, ou Ziemich beste Freunde dans la tracuction allemande. Toute la France en parlait, il fallait bien y aller aussi. En fait les Nachos coûtaient deux bras, et puis on avait déjà mangé une galette et une pizza, alors on s'est dit qu'on allait être raisonnable. Je ne saurais toujours pas dire si ce film est mieux que Bienvenue chez les Ch'tis... Mais j'ai bien ri, surtout pendant la scène de l'opéra, "Hey mais c'est un arbre !"

Ce film ne sera jamais aussi culte que la Cité de la peur, mais les acteur sont bons quoi qu'on en dise.

Ce que je n'ai pas aimé, c'est la facture extrêmement classique du film, comme par exemple les séquences émotions avec le piano en musique de fond.. Je déteste ce genre de facilités, c'est censé émouvoir, mais c'est tellement trivial. Bref, pour résumer, une bonne histoire, de bons acteurs, des moments hilarants, mais beaucoup de clichés et de lenteur. 

Voilà, c'était le résumé de ma semaine Fashion Week, à lire ça doit être un peu chiant. Mais à vivre, c'était pas mal.

16 janvier 2012

Un club, une monde, une cave : L'Enklave

Je commence à croire qu'il va être difficile de tenir ma résolution de bloguer régulièrement en 2012. Un post par semaine, ce n'est pas franchement ce qu'on peut appeler un départ tonitruant. 

Je ne manque pourtant pas d'inspiration, mais je suis juste totalement débordé. Un job à plein temps au SAV godasses et chiffons, un nombre élevé et fluctuant de groupes de rock, une petite copine qui s'attend légitimement à ce que je lui accorde un peu de mes loisirs, sans compter des amis nombreux et exigeants et une existence virtuelle assez riche sur certains réseaux sociaux cités dans la colonne de gauche. 

Je ne peux que me féliciter de cette vie haletante, mais je pense être un peu surmené en ce moment. Après avoir bossé toute la semaine, répété tous les soirs, il a fallu que j'aille bosser à l'Enklave  vendredi soir. 

L'Enklave, c'est un club clandestin qui se trouve dans une cave à Neukölln. C'est le club le plus pourri que je connaisse. Et pourtant je suis déjà allé à la Jet Set à Chatelleraut.

A l'Enklave la musique est kitsch au possible, le son est à chier, l'air irrespirable et les toilettes fuient une fois sur deux. Tout est faux,  il y a trois ou quatre enceintes qui ne fonctionnenent plus depuis belle lurette mais qui sont là pour la déco... La vodka est immonde et le gin est encore pire. Mais, du fait que cela soit clandestin et à Kreuzkölln, un quartier animé avec un bar tous tous les deux mètres et des Kebabs à 1,50 euros avec frites, c'est quand même bien plus cool que la Jet Set de Chatellerault.

Les filles sont belles et les mecs sont gays. Qand la nuit bat son plein, il y règne une atmosphère chaude et humide, tropicale en somme, qui attise toutes les tensions sexuelles et permet toutes les attitudes décadentes. Le mec qui a eu l'idée de faire ça, appelons le Dennis,  avait loué cette cave miteuse pour faire des répétitions de théâtre. Je pense que ces répétitions ont vité tourné en soirées bon enfant où tout est permis, surtout de danser sur les tubes de notre jeunesse, et progressivement, c'est devenu un club clandestin avec un bar, un dj, des entrées payantes, et depuis deux ou trois ans, la seule source de revenus. de note ami Dennis..

Depuis deux mois Dennis produit son propre show télé, tourné en public et en différé à... l'Enklave Son concept c'est de faire un talk show avec de la mousse partout, un peu comme dans une soiréee mousse à la Jet Set de Chatelleraut. Il a même fabriqué et bréveté sa propre machine à mousse 100% silencieuse pour l'occasion. Du coup tout le monde, les techniciens, le public, et les invités ont les pieds trempés au bout de 5 minutes. 

J'ai travaillé à L'Enklave parce que j'étais vraiment fauché, j'allais chercher les gens à la porte, je les ramenais dans la cave et je les raccompagnais pour ne pas qu'ils fassent de bruit, je guettais la police et j'allais nous réapprovisionner en Vodka au Späti du coin... Un travail ingrat, fatigant, mal payé, mais quand même un peu excitant.

C'est pourquoi quand Dennis m'a envoyé un texto pour me dire qu'il avait vraiment besoin de moi ce soir, j'y suis allé, presque de bon coeur, parce que je savais que j'allais passer bien m'amuser... 

 

8 janvier 2012

Fabrika Records Showcase

Hier soir, je n'avais pas trop envie de sortir. Mais comme je dois bien trouver des choses à raconter sur mon nouveau blog, j'ai cherché dans mes Events Facebook un truc cool à faire. 

Je me suis finalement décidé pour la soirée Showcase de Fabrika Records au Ressort Club. Un label inconnu dans un club inconnu, mais je savais quand même un peu où je mettais les pieds. Il y avait mes amis de la Tanz Im Quadrat (TIQ pour les intimes) qui y mixaient, et il y avait un live du légendaire Jemek.

Tout cela promettait donc une bien belle soirée gothique, à base de cold wave, synth wave, minimal wave, point wave, et en compagnie des plus belles crètes de Berlin. 

Déjà un mot  sur le Ressort club,  qui est situé au bord de la Spree derrière la Hamburger Banhof. Pour y accéder il faut parcourir des quais interminables, désets, balayés par les vents, bordés d'entrepôts à l'architecture étrange. C'est totalement inaccueillant, mais le club en lui même est plutôt classe, très "Trash Berlin", ambiance béton industriel et éléments de décoration rétro-bourgeois tout en lustres et miroirs. Apparemment il y a aussi une guinguette-plage digne du feu Bar 25, mais ce n'était pas encore la saison.

Jemek, c'est le digne rejeton de Marc Almond et de Marilyn Manson, une icône de la scène gothique berlinoise, un homme de spectacle experimenté et, disons-le, un sacré danseur. Il a incontestablement du style bien qu'il ait récemment coupé sa mèche. Certains de ses morceaux sont relativement entraînants et m'ont extirpé quelques pas de danse alors que j'y étais au départ tout à fait réticent.

Ce concert restera néanmoins l'un des plus dissonnants qu'il m'ait été donné de voir, et pourtant j'ai pu assister à des shows de Noise-Experimental peu disposés à rester enfermé dans une structure tonale. Dans le cas de Jemek, cela est dû avant tout à une certaine désinvolture provocante, et sans doute aussi au fait qu'il il est accompagné d'un laptop planqué quelque part, et que pour mettre un peu d'interactivité dans tout ça, il appuie autant qu'il peut sur des contrôleurs et d'autres petites boites qui font du bruit, sachant qu'il doit quand même danser et chanter en même temps. Une sacrée performance.  

Petra Flurr, c'est un type un peu plus extravagant qui aime bien montrer son cul à travers des bas résilles, et force est de constater qu'il a effectivement un très beau cul. Derrière lui, il y a un geek asiatique à lunettes qui bouge la tête en regardant sa time line défiler sur son Mac Pro. 

La musique est tout ce qu'il y a de binaire et efficace. Le tout fait penser à une marche militaire guidée par une créature maléfique de la Horde, un officier Orque du Mordor, où je ne sais quoi qui peut s'en rapprocher. Il avait d'ailleurs ce soir là une curieuse coiffure faite d'une crête-banane et d'un longue queue de cheval crêpée qui le faisait étrangement ressembler à un grognard de l'arméee Napoléonienne. 

Avec mon camarade The Nasty Basty, éminent critique puisqu'il critique tout ce qui bouge, on a trouvé que cela manquait un peu de groove, de funk, voire de disco, et on a décidé de prendre la fuite. 

 

1 janvier 2012

Bienvenue et bonne année

Pour l'année 2012, j'ai pris deux bonnes résolutions : avoir une vie saine et recommencer à bloguer. Dans les deux cas, le respect de ces décisions implique une vraie discipline personnelle. 

La première de ces résolutions semble déjà assez mal partie. Pour l'autre, je me suis creusé la tête toute la journée pour trouver un concept, une formule, une ligne éditoriale... Je n'ai encore rien trouvé de tout ça, mais il faut bien se jeter à l'eau. L'appétit vient en bloguant.

Naguère, j'étais co-rédacteur en chef de feu Happy Happy Yeah, blog communautaire fondé par la talentueuse Thalie. Au départ nous n'avions pas réellement de concept, nous avons essayé de parlé de tout, d'art, de culture et de gastronomie, sans grand succès. Le sexe est donc devenu très vite le sujet principal de notre blog, un peu par intérêt personnel, un peu aussi par l'envie d'intéresser nos lecteurs. Au bout d'un certain temps, le sujet semblait quelque peu épuisé,  et surtout, j'avais tout livré de ma vie privée et de mes fantasmes les plus secrets, ce qui m'a valu quelques problèmes dans la vie réelle.

Ce nouveau blog sera  inévitablement autobiographique, mais fort de cette expérience, j'essaierais de suivre scrupuleusement la règle d'or du blogueur : ne rien écrire qui ne pourrait pas être lu par ma mère, et, si cela est posible, par mes amis, mes collègues et mes rencontres d'un soir.

 

 

 

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